L'état des forêts du monde
Toutes les formes de vie présentes dans les régions forestières, ainsi que les rôles écologiques qu'elles jouent, sont appelées diversité biologique des forêts. Il comprend non seulement les arbres, mais aussi la gamme diversifiée de plantes, d'animaux et de microbes qui vivent dans les régions forestières, ainsi que leur diversité génétique. L'écosystème, le paysage, les espèces, la population et la diversité génétique peuvent tous être pris en compte lors de l'examen de la variété biologique des forêts. À l'intérieur et entre ces couches, des interactions complexes peuvent se produire. Cette complexité permet aux organismes de s'adapter aux conditions environnementales changeantes tout en maintenant les services écologiques.
Les forêts couvrent 31 % de la superficie géographique mondiale. Environ la moitié de la superficie forestière reste raisonnablement intacte, la forêt primaire représentant plus d'un tiers du total (c'est-à-dire des forêts naturellement régénérées d'espèces indigènes, où il n'y a aucune indication visible d'activités humaines et où les processus écologiques ne sont pas significativement perturbés) .
Conservation et utilisation durable des forêts et de la biodiversité forestière.
Aujourd'hui, de nombreuses personnes ont au moins un lien avec les forêts et la biodiversité qu'elles contiennent, et toutes les personnes bénéficient des services fournis par les composants de cette biodiversité dans les cycles du carbone, de l'eau et des nutriments, ainsi que par les liens avec la production alimentaire.
État et tendances des forêts.
Les écosystèmes forestiers sont plus riches en biodiversité que les autres écosystèmes, ce qui en fait une partie importante de la biodiversité mondiale.
Il y a 4,06 milliards d'ha de forêt sur Terre. La population de la Terre est de 7,85 milliards de personnes. Cela se traduit par 0.5 ha de forêt par habitant.
Si ce petit 0.5 ha peut générer 5m3 de bois chaque année, il équilibrera le CO2 produit par habitant, soit en moyenne 4.37 tonnes de CO2 par an.
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La forêt est une zone sensible pour la régulation du climat. De plus, si la forêt produit plus de bois, nous devons l'utiliser de la meilleure façon possible, et la valorisation hiérarchique supérieure de ce matériau est le bâtiment solide, les panneaux de matériaux de construction, le papier et le recyclage, les matériaux d'isolation et l'énergie.
Pour l'énergie, elle utilise les déchets de l'industrie du bois et les produits de la fin de vie du bois dans la construction.
Il existe des techniques de gestion des écosystèmes forestiers du monde qui assureront la protection et l'utilisation à long terme de leur biodiversité.
Historiquement, l'instrument de gouvernance forestière le plus couramment utilisé pour promouvoir les objectifs de biodiversité a été la création d'aires protégées. Cette méthode a donné d'excellents résultats en termes de conservation des espèces et de mise en place d'obstacles à la propagation de la déforestation.
Ainsi que par l'éducation et la formation. L'éducation à la conservation des forêts aide les gens à acquérir les compétences de pensée critique dont ils ont besoin pour comprendre la complexité des défis écologiques. L'éducation à la conservation encourage également les individus à prendre des mesures par eux-mêmes pour conserver les ressources naturelles et les utiliser de manière responsable en prenant des décisions éclairées sur les ressources.
Le bois comme matériau de construction durable.
Le bois a été une ressource industrielle et de construction flexible, durable et renouvelable pour les humains à travers l'histoire. Il a le potentiel de devenir beaucoup plus précieux à l'avenir. Son incorporation dans un plan de développement bioéconomique a le potentiel d'atténuer, voire d'inverser, le climat négatif et les effets environnementaux plus larges des activités humaines modernes.
Jean-Luc Sandoz- CBS-Lifteam.
Plus d'ingénierie, moins de matériaux, plus d'emplois, moins d'énergie gaspillée
Jean-Luc Sandoz est un ingénieur franco-suisse, d'abord chercheur, puis professeur. Il fonde ensuite plusieurs entreprises dans les domaines de l'ingénierie, de l'industrialisation, de la construction et de l'expertise, toutes en lien avec la matériau bois.
Sa philosophie, engagée depuis le début de sa carrière, pour une vraie développement durable réside dans ce slogan : « plus d'ingénierie, moins de matière ». L'optimisation de la matière, le plus localement possible, d'un point de vue économique et écologique, trouve son origine dans la forte conscience de la finitude des ressources du système Terre.
Elle est citée en exemple à suivre par les experts scientifiques de la Union internationale pour la conservation de la nature , une ONG basée en Suisse, lorsqu'il met en avant des systèmes constructifs en bois, plutôt bois local, plutôt sans colle, plutôt bien. calculé, c'est-à-dire optimisé selon le cahier des charges des bâtiments, dans le but d'économiser de la matière pour ne pas la gaspiller, même s'il s'agit d'un matériau biosourcé et renouvelable.
Dans ses conférences, il répète que « le bois est certes un matériau renouvelable, mais il ne faut pas le gaspiller ou le tremper dans des produits toxiques ». Il ajoute que « la valeur ajoutée, apportée tout au long de la chaîne de valeur du industrie du bois , de l'amont à l'aval, permet de garantir des emplois et des cotisations sociales non délocalisables ».
Approche FSF-IHCE : Education & Formation Construction Bois-Architecture Urbaine
Les marchés et les politiques pour les matériaux biosourcés sont confrontés à des problèmes qui ne sont pas bien compris. La FSF-IHCE cherche à adopter une approche interdisciplinaire du potentiel des matériaux biosourcés pour aider à atteindre un environnement bâti à zéro carbone net. Nous espérons encourager les professionnels de ce domaine à participer et à favoriser l'innovation par le biais de conférences et de séminaires, allant de la science des matériaux et de l'ingénierie structurelle à l'évaluation et aux politiques du cycle de vie. Nous avons l'intention non seulement de donner une vue d'ensemble de ce défi, mais aussi de présenter des connaissances importantes à travers l'éducation et la formation qui peuvent être utilisées pour aider les processus de prise de décision.
De plus, l'intégration de sources biosourcées nécessite une compréhension approfondie de leurs attributs afin de maximiser leurs avantages tout en garantissant une conception de qualité et rentable. Par conséquent, il est essentiel d'éduquer et de former les acteurs tels que les maîtres d'ouvrage, les gestionnaires et les entreprises afin de garantir une utilisation efficace de ces ressources.